Publié le : 15 octobre 20203 mins de lecture
Il peut arriver, malheureusement, qu’une maladie se déclare au sein d’un ménage. Les choses deviennent très compliquées lorsque la situation est grave et handicapante, car les effets sont clairement visibles. Comme une rivière en crue, elle bouleverse les habitudes quotidiennes et met à l’épreuve tant les personnes touchées que leurs proches. Que faire avec les enfants lorsqu’une maladie importante touche un parent, un grand-père ou un frère ?
Abordez le sujet avec tact
Les enfants ne sont pas de petits adultes. Chaque réaction est indépendante, en fonction de l’âge et de la maturité émotionnelle. En tout état de cause, il est essentiel que vous abordiez le sujet le plus rapidement possible et avec une extrême délicatesse. Les réactions immédiates telles que les pleurs, le désespoir, la colère et le rejet sont normales. Le parent doit accepter ces émotions et s’assurer qu’elles ont l’espace nécessaire. Une autre recommandation importante est d’être prêt à répondre à leurs questions, c’est-à-dire, expliquer maladie enfant dans un langage adapté à leur âge. Fournir des réponses simples et accepter les réactions est la première étape pour rassurer et rassurer l’enfant.
Essayez de les rassurer en employant les bons mots
Les adultes doivent être conscients que les enfants perçoivent immédiatement quand quelque chose ne va pas. S’ils ne sont pas informés, ils peuvent même se sentir coupables et désorientés. Un membre de la famille souffrant d’une maladie grave est toujours présent dans leurs yeux. Comprendre la situation les rassurera également sur le fait qu’ils sont aimés (pensez, par exemple, à un grand-père atteint d’Alzheimer qui ne reconnaît pas son petit-fils ou qui a des sautes d’humeur soudaines).
Les maladies invalidantes entraînent des changements rapides dans le temps. Pour que les enfants n’en aient pas peur, il est bon d’expliquer maladie enfance avec des mots simples et clairs, sans éluder les questions. L’adulte doit être prêt à dissiper ses doutes, ses craintes et ses perplexités. Veillez à ne pas faire peser sur l’enfant ou l’adolescent trop de responsabilités, même si c’est inconsciemment. Les enfants doivent avoir la possibilité et le plein droit de vivre leur vie à l’âge adulte sans assumer le rôle de pourvoyeur de soins.