Les relations familiales : gestion des conflits

Publié le : 15 octobre 20207 mins de lecture

Les relations familiales, même si elles sont basées sur l’amour, peuvent souvent connaître des problèmes et des conflits qui épuisent tout le monde. Ce sont des frères et sœurs qui se disputent, des enfants qui sont en désaccord avec leurs parents en raison de divergences d’opinion, des couples qui ne se comprennent pas, bref, des situations qu’il faut éviter. Mais comment faire pour avoir une relation saine ? Est-il possible de déconstruire un scénario de combats et de discussions et de créer une nouvelle relation, plus mûre et plus équilibrée ? Comment un psychologue peut-il aider ? 

Comment gérer les conflits ?

Lorsque l’on construit une famille, il faut garder à l’esprit qu’il faudra être prêt à renoncer à l’individu, à renoncer à certaines choses et vouloir maintenir une relation saine et équilibrée avec tous ceux avec qui nous allons vivre. Des opinions différentes et des façons différentes de voir le monde sont courantes dans toute relation familiale et, bien qu’elles ne soient pas faciles à gérer, elles doivent être respectées. La vie de famille est une course de fond, avec, qu’on le veuille ou non, des engagements au long cours. Tôt ou tard, avec la fratrie, les parents, la belle-famille, des tensions, des conflits se profilent, sur des questions de territoire, de sentiment d’injustice, de jalousie, de rivalité, d’attente affective. Et si l’on vient d’un clan où l’on se crêpait facilement le chignon, grande sera la tentation, parfois inconsciente de recommencer avec la belle-famille. En vacances au mas familial, un couple a la plus jolie chambre ; est-ce à dire que la belle-mère préfère ce couple au nôtre ? La belle-sœur a lancé « il est joli ton petit chemisier ? ». Cela part d’une bonne intention mais pourquoi a-t-elle ajouté « petit » ? Si l’on n’est pas sûre de soi, on va ruminer et à la première occasion, lui envoyer une vacherie. Ainsi démarre le conflit, souvent à partir d’un grain de sable. De piques en coups de gueule, la chamaillerie s’enkyste et peut évoluer en guerre froide. On peut rompre définitivement avec des amis, avec la famille, c’est plus compliqué. Cela retentit sur les réunions, les fêtes, les anniversaires. Ver dans la pomme, un conflit entre deux membres gagne tout le clan ; il y a bientôt le camp des « pour X » et le camp des « pour Y ». Si l’on ne peut l’éviter, on peut au moins désamorcer un conflit familial.

Détermination à assurer le bien-être

Les jeunes, par exemple, traversent une phase de découverte et continuent d’affirmer leur personnalité. Il est donc naturel qu’ils aient des opinions opposées à celles de leurs parents. Une certaine lutte pour le pouvoir fait également partie de chaque famille. Mais tout cela doit être vécu avec considération, calme, maturité et équilibre. Nous devons faire preuve de détermination pour assurer le bien-être de tous. Il sera parfois nécessaire de changer certaines attitudes, de céder à certaines convictions et de prendre en compte les droits de tous. Par conséquent, si les conflits dans les relations familiales sont inévitables, ce que vous ne pouvez pas faire, c’est renoncer à essayer de vous comprendre ou à faire des économies sur les gestes de pardon, d’amour, d’acceptation, de tendresse, de patience et d’affection. Qu’en est-il lorsque les gens ne peuvent pas établir par eux-mêmes un environnement sain, harmonieux et sûr ? C’est dans ce contexte que le psychologue intervient. Aujourd’hui, il est courant que des affaires amènent un ou plusieurs membres de la famille à demander une aide spécialisée pour mieux faire face à des situations difficiles.

En nous connaissant mieux, nous apprenons à gérer les conflits

Lorsque les problèmes familiaux arrivent au bureau, les gens apprennent à mieux gérer les difficultés de communication, le manque d’affectivité, le manque de compréhension et l’incapacité à accepter ce qui est différent. Tout cela se fait à partir de la connaissance de soi. Le psychologue aidera le patient à mieux se connaître et, par conséquent, à gérer ses relations interpersonnelles, grâce à la psychothérapie. En particulier, dans le cas de conflits entre parents et enfants, il y a des tuteurs qui ne savent pas, par exemple, comment réprimander leurs enfants et finissent par leur refuser de l’affection quand quelque chose ne va pas bien. Ils doivent revoir cette attitude, après tout, il est possible d’être ferme et de corriger les mauvais comportements sans avoir à rompre les relations affectives. Un autre aspect qui est apparu souvent et qui peut être traité est celui des parents qui, en raison de la routine de travail épuisante, finissent par n’être présents que physiquement devant leurs enfants, mais distants émotionnellement. Il est fondamental de modifier ce cadre de manière urgente pour l’établissement de relations harmonieuses.

Attention à ce que vous dites et aussi à la façon dont vous le dites

Lorsqu’elle améliore la communication, elle améliore les relations. Les gens ont besoin de communiquer de manière positive, claire, aimante et transparente. Savoir écouter attentivement sans porter de jugement ou tirer des conclusions hâtives est également fondamental. Les lignes directrices, lorsqu’elles sont nécessaires, ne doivent pas être chargées de pessimisme, de peur et de méfiance. L’idéal est d’essayer de parler la même langue que les autres et de faire attention non seulement à ce que nous disons, mais aussi à la façon dont nous le disons. L’honnêteté, la bonté, la franchise et la sincérité font toute la différence lorsqu’il s’agit d’éviter des sentiments tels que la colère, la tristesse, le mécontentement, la douleur et la souffrance, et de parvenir ainsi à la compréhension et à la paix dans la famille.

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