• Vie de famille
  • Psychologie
  • Grossesse
  • Education
  • Santé
  • Adolescent
  • Shopping
  • Vie de famille
  • Psychologie
  • Grossesse
  • Education
  • Santé
  • Adolescent
  • Shopping

Partager ses émotions : une étude révèle un résultat inattendu

Chaque fois que nous ressentons une émotion, une impulsion secondaire naturelle est déclenchée qui tente de la réguler. La régulation émotionnelle est fondamentale. En fait, une racine commune à de nombreuses formes de malaise psychologique réside dans l’incapacité ou la difficulté à gérer certaines émotions qui sont si envahissantes pour la personne.

Comment gérer ses émotions ?

La régulation des émotions peut être mise en œuvre par divers moyens, mais l’une des stratégies dominantes est le partage des émotions avec les autres. En particulier en ce qui concerne les émotions négatives (colère, tristesse, culpabilité, honte…), les partager avec d’autres est considéré par beaucoup comme un acte cathartique, capable d’activer des effets positifs et libérateurs. En parler avec quelqu’un, ne pas tout garder pour soi, laisser sortir, sont des conseils que nous avons reçus au moins une fois dans notre vie. Cette croyance est typique non seulement de la psychologie du bon sens, mais aussi de la psychologie scientifique.

Mais est-il toujours vrai que le partage de nos états émotionnels négatifs avec les autres a des effets bénéfiques ? Et cela s’applique-t-il de la même manière à toutes les émotions négatives ? Une étude récente de chercheurs publiée dans la revue Emotion a tenté de répondre à ces questions. 248 étudiants universitaires ont été invités à consigner leurs épisodes de colère et de tristesse les plus intenses pendant une semaine, en indiquant leur intensité dans le temps. En outre, les sujets devaient indiquer s’ils partageaient leurs émotions avec d’autres personnes et quand ils le faisaient.

L’étude a analysé trois composantes fondamentales des émotions

• Le sentiment subjectif, c’est-à-dire la façon dont la personne ressent l’émotion à un niveau immédiat. Si vous essayez de penser à trois épisodes de colère, vous remarquerez presque certainement qu’à ces trois occasions, la manière dont vous étiez en colère c’est-à-dire le sentiment subjectif associé à la colère était différente.

• L’appréciation, c’est-à-dire l’évaluation de l’événement qui a déclenché l’émotion. En particulier, l’évaluation détermine dans quelle mesure l’événement déclencheur est pertinent pour vos objectifs personnels, s’il est compatible ou non avec la réalisation de ces objectifs, et qui ou quoi est responsable de cet événement. Par exemple, si l’événement est un critique reçu d’une connaissance, la réponse émotionnelle sera différente selon l’ampleur de l’interférence de cet événement avec l’objectifs, et donc votre bien-être. Vous avez peut-être peur qu’il dise du mal de vous à quelqu’un que vous respecter, et alors votre réaction émotionnelle sera probablement d’une certaine intensité. Ou bien, vous croyiez que c’est une critique pour moi peu nocive et peu pertinente, et dans ce cas vous aurez une réaction certainement moins intense et moins perturbante, tendance à l’action, c’est-à-dire la motivation à adopter des comportements évidents et dirigés vers l’extérieur.

• Les résultats de l’étude ont indiqué que, en ce qui concerne la colère, son partage avec d’autres provoquait une baisse immédiate du sentiment subjectif lié à cette émotion, puis une activation plus faible et une plus grande régulation. En outre, il y a eu des effets consécutifs au partage des émotions. Par exemple, les sujets qui partageaient leur colère avaient également une plus grande perception de leur capacité personnelle en ce qui concerne les attentes futures. Partager la colère a donc été une stratégie utile dans l’immédiat et dans la période suivante.

En ce qui concerne la tristesse, cependant, les effets du partage ont été beaucoup plus limités. Partager sa tristesse n’a pas eu d’effet positif immédiat, au contraire, cela a eu tendance à renforcer l’évaluation de la pertinence de l’événement déclencheur. Le seul avantage qui n’est apparu que dans la période suivant le partage était un sentiment moindre de ne pouvoir rien faire pour changer l’état des choses, et donc un sentiment moindre d’impuissance. Dans l’ensemble, le partage de la tristesse n’a donc eu qu’un effet limité.

Ces résultats doivent être lus à la lumière des différents mécanismes qui sous-tendent les deux émotions. Un premier aspect à noter est que les événements liés à la tristesse étaient généralement considérés comme plus importants que ceux liés à la colère. Cet aspect est également associé à la plus longue durée de la tristesse, par rapport à d’autres émotions. C’est pourquoi le fait de partager sa tristesse a entraîné une augmentation immédiate de l’importance attribuée à l’événement déclencheur. La colère, en revanche, était généralement liée à des événements que les sujets considéraient comme moins importants, il s’agissait donc d’une émotion impromptue qui pouvait être très bénéfique à partager avec d’autres. En outre, il faut considérer que le partage de la tristesse pouvait apporter des bénéfices qui n’ont pas été pris en compte dans cette étude.

Focus sur le stress dans les relations familiales
Cyberharcèlement : attention, danger !

L’autorité parentale

L’éducation des enfants repose sur l’autorité parentale. L’idéal est que le comportement des deux parents allie à la fois autorité et souplesse afin d’avoir une relation saine avec les enfants. Trop d’autorité rend la communication difficile entre parents et enfants. Quant à l’inverse, ça produit chez l’enfant un sentiment de liberté totale où les limites n’existent pas. C’est pourquoi il faut savamment doser son autorité dans l’éducation de ses enfants.

Accompagnement à la parentalité

La venue au monde du premier bébé peut représenter pour les parents un moment de stress. En effet, leur vie va être chamboulée et ils ont peur de faillir à leur nouvelle mission en tant que parents. La solution est de recourir à un coach parental qui leur dispensera les conseils adéquats pour endosser ce nouveau costume. Grâce à cet accompagnement, le stress s’estompera petit à petit et les parents assument leur rôle le plus naturellement possible.

Le bonheur familial

Le bonheur familial implique qu’enfants et parents sont heureux. Si l’un de ces maillons est rompu, c’est toute la chaîne du bonheur au sein de la famille qui se rompt. Pour rendre les enfants heureux, les parents doivent leur offrir l’occasion de s’épanouir à travers des activités sportives, culturelles… et bien évidemment si les enfants sont heureux ça rendra forcément leurs parents heureux aussi.